Comment rassurer les français sur l'IA ? đïž Lors de ma 2e interview avec Emmanuel Macron Ă #VivaTech, je lui ai posĂ© une question quâon me pose tout le temps en confĂ©rence : đ "Faut-il avoir peur de lâintelligence artificielle ?" Sa rĂ©ponse est simple et efficace : âLâIA ne va pas remplacer lâhumain. GrĂące Ă sa capacitĂ© de calcul et Ă la mobilisation de donnĂ©es, elle trouve des solutions et aide les ĂȘtres humains.â Il a ajoutĂ© cette phrase que je rĂ©pĂšte souvent : âLâIA ne parle pas comme nous. Elle code le langage, elle le traite comme du code.â đĄ Câest lĂ toute la diffĂ©rence : LĂ oĂč lâIA est probabiliste, nous sommes indĂ©terministes. La machine se base sur des donnĂ©es passĂ©es. Nous, nous agissons selon notre environnement, nos Ă©motions, notre subjectivitĂ© du moment. Par anthropomorphisme, nourri par des rĂ©cits dystopiques ou utopiques (merci la science-fiction đŹ) de certains experts et confĂ©renciers, on projette sur lâIA une conscience ou une intention quâelle nâa pas. Voire pour certains, ils confondent puissance et volontĂ© de puissance ! đ Ce nâest pas l'IA qui nous remplace. Câest nous qui devons apprendre Ă travailler avec, en lui dĂ©lĂ©guant les tĂąches techniques et rĂ©pĂ©titives⊠âŠet mĂȘme une partie de nos tĂąches cognitives. Mais comme le dit Satya Nadella : "Quand une partie de nos tĂąches cognitives est prise en charge⊠de nouvelles tĂąches cognitives Ă©mergent." âš Notre enjeu nâest donc pas de rĂ©sister, mais dâĂ©voluer. Apprendre Ă poser les bonnes questions Ă l'intelligence artificielle (IA) Renforcer notre intelligence biologique (IB) Mobiliser notre intelligence collective (IC) đ„ IA + IB + IC Câest la formule pour penser loin, et non penser moins. Alors prĂ©pare l'avenir, et deviens WâȘW !